Exalté par un paysage

qui, même connu, d’un coup, suivant la lumière se révèle.
Cité de la Viste - pastel sec
Exposition pour l’inauguration de Buropolis, Marseille – pastel sec sur chute de placo – juin 2021

Ma démarche lui emprunte l’émotion liée à sa découverte

Une contemplation dans la rêverie où tout devient Paysage,
Pour se laisser surprendre comme une première fois où tout est bijoux.
Être un touriste dans sa ville et s’émerveiller de son quotidien.
De l’infime que l’on ne voit plus au laid qui devient sublime.
Poser un regard neuf, comme une première fois.
Marcher, déambuler dans la ville au rythme des sons ambiants, du mouvement des passants, de la lumière qui lèche les façades. A s’émerveiller d’un point de vue, du micro au macro, de l’infime au grandiose. Où mon allure ralentie, accélère, s’arrête jusqu’au point de vue qui amène au sublime : répétition, percée urbaine, infrastructure routière et technique, lieu déclassé, dépôt sauvage, chantier…

Une lecture de paysage

Contempler, observer et se laisser aller au dessin pour une interprétation propre.
Une proposition à la contemplation pour s’affranchir de cette frénésie à vouloir afin de n’être plus que soi.
Où une consommation dans la mesure du temps, de l’observation et du Rien.
Une proposition à s’approprier le paysage, à le (re)découvir.
Le paysage devient un lieu commun ouvert à toutes les manières de l’habiter.

Série d’été 2024

 

 

 

  • Image 01 : Instant de béatitude au sortie d’une rue : échafaudage, jaune, volume des buildings de la Timone, palmiers ocres et verts, sur ligné par la courbe des lampadaires pour une explosion de rouge et blanc sur fond bleu
  • Image 02/03 : Rythme urbain, lignes de partition en balcon, au décroché des ouvertures pour un assemblage cacophonique des style
  • Image 04 : Dans un déroulé de tête, elle est là, offrant sa dentelle au regard, sans pudeur, pour un plaisir partagé.